Almidiag, cabinet de diagnostic dans l’Oise, procède à un repérage amiante et plomb, et apporte son expertise à la Communauté de Communes du Plateau picard dans le cadre de la réhabilitation extérieure de sept châteaux d’eau.
Entre avril et août 2024, Almidiag intervient sur l’ensemble des bâtiments existants…et pas n’importe lesquels !
Prenez de la hauteur avec nous, et découvrez, de la prévisite à la rédaction des rapports, un projet au long cours, porté par la volonté des pouvoirs publics locaux.
Suivez le déroulement des opérations !
Des prévisites pour appréhender les contraintes
Réaliser des prévisites avant un repérage amiante et plomb détermine le bon déroulement de chaque mission. En effet, dans le cadre des sept châteaux d’eau de la Communauté de Communes du Plateau picard, ces déplacements préalables apportent des informations utiles en termes de sécurité, de moyens humains, de temps de travail et de matériel.
Comme lors de précédents chantiers, Almidiag évalue sur place les projets du donneur d’ordre et se familiarise avec les différents sites.
Les normes en matière de construction et de commande publique ont évolué depuis les années 60-70. Ainsi, il est primordial d’apprécier l’état des matériaux, mais aussi des installations sur lesquelles les équipes d’Almidiag vont évoluer tout au long de la prestation.
C’est aussi le moment de cibler les zones de prélèvement et le type de moyens à mettre œuvre pour les réaliser sans encombre. Une stratégie de prélèvement est élaborée lors de la pré visite. Chaque zone d’intervention est identifiée, et, par effet ricochet, les EPI (Équipements de Protection Individuelle) dont se munir le jour J.
Repérage amiante dans l’Oise : contraintes & mise en oeuvre
On n’aborde pas un château d’eau comme une habitation standard, vous vous en doutez. Par leur hauteur, ces édifices requièrent des précautions particulières.
Des opérateurs qualifiés
Pour accéder à ces sites, les techniciens détiennent des autorisations spéciales. Elles sont dédiées au travail en milieu amianté, à savoir la certification SS4, et ils sont titulaires d’une habilitation au « travail en hauteur ».
Travailler en binôme est obligatoire dans de telles conditions, un talkie-walkie assurant la liaison avec le sol.
Tous ont reçu une formation et savent utiliser harnais, mousquetons et accroches de sécurité pour les outils. Ils sont en mesure d’assurer leur sécurité physique au moment de l’intervention et savent se protéger, grâce à un équipement adapté, des substances potentiellement présentes dans l’air.
À l’extérieur, les techniciens sont équipés de baudriers et de casques. Des poulies acheminent le matériel, car les échelles à crinoline présentes sur le site ne permettent pas la circulation des outils. Au vu de la complexité du chantier, des poulies à frein automatique sont utilisées.
On fixe des élingues aux baudriers, pour assurer la mise en sécurité des outils de prélèvement. Un périmètre de sécurité est matérialisé au sol durant toute la durée de l’intervention, notamment en cas de chute d’objets.
À l’intérieur, quand les techniciens évoluent dans les cuves de retenue d’eau, leurs bottes en caoutchouc sont passées au Dakin, avant et après l’intervention, pour limiter toute contamination des eaux. Exceptionnellement, les surbottes sont laissées au vestiaire, un risque de destruction existant, incompatible avec le maintien de la qualité de l’eau.
Nos zones d’intervention pour le repérage amiante
Pour réaliser des prélèvements avant l’envoi des échantillons en laboratoire, les techniciens en charge de l’échantillonnage s’appuient sur les croquis préalablement dessinés.
Sur les châteaux d’eau, les prélèvements sont divers, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur : Peintures sur béton,
- Enduits extérieurs,
- Toit du château d’eau,
- Calorifuge pour isolation de la colonne,
- Conduits de refoulement de reconditionnement,
- Résine de la cuve.
Même en cas de réhabilitation partielle de l’enveloppe, comme dans le cas de ce dossier, l’ensemble des prélèvements est obligatoire.
L’équipe prélève les échantillons hors d’eau, et utilise un silicone alimentaire, neutre et adapté au contact avec l’eau potable, pour reboucher les trous ainsi engendrés.
Les différents matériaux sont étiquetés, scellés et sont envoyés en laboratoire à l’issue de l’intervention. De plus, un analyseur plomb, appareil portatif, apporte un résultat immédiat à l’opérateur, qui le saisit sur-le-champ.
Un projet de réhabilitation extérieure ambitieux !
Sur les années à venir, la communauté de communes du Plateau picard dirige des travaux de réfection des extérieurs de ses châteaux d’eau.
L’arrêté ayant été renforcé depuis le 16 juillet 2019, le repérage amiante et plomb est obligatoire avant travaux ou démolition.
Cela concerne les immeubles, maisons, locaux, friches industrielles…dans tous les cas, c’est une question de santé publique et de préservation de l’environnement.
Les châteaux d’eau sont utiles en cas de problème sur les centrales d’alimentation directe. C’est pourquoi on en construit ou en réhabilite toujours.
Dans le cas du projet mené pour la CC du Plateau picard, l’extérieur sera rénové en priorité :
- Maçonneries,
- Ouvrants,
- Colles de carrelages,
- Mastics de vitrage,
- Peintures,
- Etc.
Pour autant, un repérage général a été effectué par nos équipes. C’est obligatoire et non négociable et ce, pour tous les projets de démolition, de travaux et de réhabilitation.
Pour des raisons évidentes de praticité, Almidiag travaille en relation avec l’exploitant des châteaux d’eau, afin d’intervenir lors des vidanges des différents sites.
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